Participation aux questions des p’tits souvenirs du dimanche soir” du 21 mai 2023 proposées par Dr. CaSo et sa communauté de C’est pas moi je l’jure. Un échange très sympa qui ravive les souvenirs et favorise le partage.
La Terre, c’est comme une boule à facettes: chaque être humain réfléchit la lumière dans une direction qui lui est propre, c’est ainsi l’occasion de découvrir des points de vue variés sur une question unique.
Jouez au jeu, vous aussi, dans les commentaires.
Autant dire que j’ai attendu avec impatience ces petites questions du dimanche soir…
- Au volant, vous klaxonnez facilement ou vous êtes cool Raoul?
Maintenant je suis plutôt “cool Raoul”. Jeune, j’étais plus agressif et j’avais tendance à vouloir éduquer les autres automobilistes mais, à chaque fois que j’ai eu un mauvais comportement, je me suis toujours ramassé et me suis trouvé très con au final. Depuis, j’ai bien compris que chaque personne à son “univers” personnel et sa propre façon de conduire. Du coup je suis plus attentif au comportement des autres, plus observateur et j’adapte ma façon de conduire en fonction de la situation.
Le Klaxon ne pouêt que lorsque je tente de nettoyer ma vitre avant intérieure et que je m’appuie bêtement dessus. Et comme j’ai une petite Ford Fiesta, le Klaxon, il n’est pas très viril! 📯 - Comment êtes-vous devenus ce que vous êtes devenus (prof, coiffeur, conducteur de train, chimiste, etc.)?
Houlaaa! C’est une longue histoire. À la base je suis sérigraphe et aujourd’hui je suis concierge dans une Commune. Autant dire que, de l’un à l’autre, il y a toute une série d’étapes… Parmi les principales: bibliothécaire, formateur pour adultes, chargé de production multimédia, vendeur en informatique, vendeur en articles de sport, agent logistique, bûcheron, collaborateur dans un fitness, livreur de fleurs, horticulteur. Je me suis beaucoup cherché jusqu’à la dernière étape. J’ai suivi un programme de validation de compétences et les résultats m’ont aidé à me diriger dans mon emploi actuel. C’était une très bonne chose car, aujourd’hui, j’adore mon travail et je me sens parfaitement en place. Contrairement aux idées reçues sur ce métier, c’est le premier poste (hormis mon métier d’origine) qui m’épanouit pleinement. - Utilisez vous encore un dictionnaire papier?
Non! Plus depuis des lustres à part des dictionnaires spécialisés comme mon (super) dictionnaire des symboles. Mais comme ça ne fait pas très longtemps que j’écris, c’est fort possible que j’en réutilise un pour m’aider à enrichir un peu mes publications. J’ai tenté d’utiliser ChatGPT pour corriger mes textes et profiter qu’il m’explique mes erreurs mais il m’a quand même laissé quelques fautes de conjugaison. Du coup, je préfère laisser les outils de paresseux de côté 😋. Et franchement, ChatGPT n’a pas l’odeur merveilleuse des pages en papier bible… Je précise que je ne suis pas contre l’IA. Juste que l’IA, ben………: il ne sera JAMAIS “poétique”! - Que faisaient vos parents à votre âge?
Houlaaaaaaaaaa! Alors là faut que je calcule: ma maman à 74 ans, moi j’en ai 45. Ce qui fait qu’elle m’a eu à 29 ans, donc quand elle avait 45 ans j’en avais 16. CQFD! C’était une époque difficile. Mes parents galèraient pas mal avec leur trois ados/post-ados. On n’a pas été tendre avec eux. Ils avaient énormément de boulot. Mon papa était électricien et était responsable d’une station d’épuration. Ils avaient des vignes à entretenir et nous trois (moi et mes deux sœurs) à véhiculer constamment car nous habitions hors de la ville. C’est à peu près à cette époque que ma maman a commencé son permis de conduire pour devenir plus autonome. Elle avait repris le travail après nous avoir élevés: elle était prof de français, bénévole dans une association, vice-présidente des samaritains et responsable du don Du sang, présidente d’un groupe d’entraide. - Pour vous, trier ses déchets c’est important?
Oui c’est important mais je ne le fais pas encore d’une manière très sérieuse malheureusement. Néanmoins, mon travail actuel m’oblige à améliorer significativement cette nécessité. C’est juste une habitude à prendre mais tout bourrer dans un sac et s’en débarrasser dans un molok est une solution de fainéantise à laquelle je cède encore trop facilement. J’essaye depuis quelque temps de réfléchir à une autre manière de consommer afin de réduire plutôt mes déchets. Mais tout autour de moi me pousse à en produire. Quand que je veux boire: je produis des déchets, quand que je veux m’alimenter: je produis des déchets. Une fois, en me trouvant dans un magasin d’alimentation, j’ai pris conscience que la quasi-totalité de ce que je voyais finirai à la poubelle (magasin compris)… Pour terminer sur ce sujet, j’ai entendu un expert expliquer que le seul moyen de mettre un terme à cette surproduction de déchets était de réussir à les transformer en ressources. Réflexion à laquelle j’adhère entièrement. Comme l’ont fait les arbres: c’est une histoire passionnante que je ne manquerai pas de développer prochainement.
Bref, oui, c’est important de trier ses déchets et SURTOUT de les valoriser par la suite.



Photos: “Rosée sur chardons” prises lors d’une de mes nombreuses flâneries au lac de Mauvoisin en Valais (CH).